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Un groupe de travail sur la situation des AESH était organisé au rectorat de Toulouse le jeudi 29 avril. Une représentante de notre fédération, la FNEC FP-FO, était présente pour porter les revendications des AESH.
Les propositions de l’administration en résumé :
– Les collègues en CDI changent d’indice tous les 3 ans à condition que l’entretien professionnel triennal ne soit pas négatif.
– Les collègues en CDD sont embauchés à l’indice plancher et il n’est pas prévu dans l’immédiat de changement d’indice au cours de la période de CDD, soit 6 ans. Au moment de la CDIsation les collègues sont avancés au deuxième niveau de la grille de rémunération (1 point d’indice en plus actuellement).
– la question de la progression triennale des CDD sera étudiée « dans l’avenir » (et nous n’avons obtenu aucune garanti e sur le caractère plus ou moins rapide de cet avenir!)

Bien évidemment la FNEC FP-FO s’est insurgée contre le projet de l’administration en particulier sur la question de la non application de la grille d’avancement de la rémunération pour les collègues en CDD. Cette non application va avoir des conséquences pour tous les collègues AESH.
En effet que l’on soit en CDD ou en CDI on y perd. Vous trouverez dans le compte rendu ci-dessous un tableau qui compare ce que prévoit le rectorat de Toulouse et ce qui existe à Montpellier qui respecte a minima les textes réglementaires.

Le SNFOLC et sa fédération la FNEC-FP-FO étaient présents en nombre lors du rassemblement et de l’AG AESH du 8 avril à Toulouse, pour la défense des droits des AESH et pour porter leurs revendications :
– un véritable statut de la Fonction Publique avec des droits statutaires légitimes
– une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet
– l’abandon des PIALs et de la mutualisation des moyens
– un recrutement massif d’AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteurs des besoins.

Vous trouvez ci-dessous la déclaration de Sophie Pouwels, pour la FNEC-FP-FO.

Nous relayons ici la pétition de la FNEC-FP-FO des Yvelines

Dès le 19 octobre, trois jours après l’assassinat de notre collègue Samuel Paty, la FNEC-FP-FO des Yvelines (78) s’est adressée au Directeur académique (DASEN) des Yvelines pour demander la tenue immédiate d’un CHSCT afin d’engager une enquête sur ce qui s’est passé, conformément à la réglementation qui la rend obligatoire et automatique en cas de décès d’un collègue.

A ce jour, il n’a pas été donné suite à notre demande.

La FNEC FP FO est intervenue auprès de la Rectrice et du Ministre : ils refusent à donner pour consigne l’ouverture immédiate de l’enquête.

L’assassinat de notre collègue a suscité l’émotion de toute la profession.

Mais il a également soulevé l’inquiétude et de nombreuses interrogations sur les causes de cet événement et le traitement qui en est fait. Les personnels et leurs représentants ne sauraient prendre pour argent comptant les communiqués qui ont été émis consécutivement au drame ou bien les différentes déclarations tenues lors des réunions en présence de la rectrice ou du DASEN.

Le travail du CHSCT doit permettre d’établir l’arbre des causes de ce terrible accident du travail et plus encore, préconiser des mesures de protection et de prévention indispensables.
Conformément à la réglementation, la FNEC FP-FO 78 s’est adressée à l’Inspection du Travail afin qu’elle intervienne auprès du DASEN pour que l’enquête du CHSCT puisse être ouverte dans les plus brefs délais.

La FNEC FP FO des Yvelines appelle à signer la pétition pour exiger l’ouverture immédiate de l’enquête du CHSCT.